lUn texte original de Ellen Huyhn Thien Duc Avec le regard complice de Benjamin Renault
6 Novembre 2020 - etape de travail - l'echo (Kremlin-BicEtre)
Les BdThé seront en résidence à la médiathèque du Kremlin-Bicêtre pour deux semaines fin octobre-début novembre. À l'issu de cette résidence, ils présenteront une nouvelle étape de travail de leur prochaine création Les Absent.e.s de Ellen Huynh Thien Duc. Deux représentations de cette sortie de résidence auront lieu le 6 novembre : une à 11h et une seconde à 14h30. Ces présentations sont à destinations des professionnels et il est indispensable de réserver ici.
4 octobre 2019 - Lecture - ANIS GRAS
Les BdThé présenteront une lecture exceptionnelle du texte Les absents écrit par Ellen et Benjamin. Nous serons ravi.e.s de vous retrouver le vendredi 4 octobre 2019 à Anis-Gras, le lieu de l'Autre (94), dans l'atelier 4. Il y aura deux séances possible pour cette lecture : 14h30 et 19h30. Cette lecture est à destination des professionnels : n'hésitez pas à réserver votre place ici !
lA pIECE
Louis vient de perdre sa mère. Fidèle au poste, il a pris soin d’elle après son accident. Son frère aîné Julian revient au foyer familial après seize années d’absence. Julian, le fils prodigue désormais acteur, irrite et fascine Elena, la compagne de Louis. La cohabitation entre Louis et Julian se fait tant bien que mal, chargée d’un passé commun qui n’a pas eu lieu. Comme un vide infranchissable. Peu à peu, Louis doit affronter la cruelle vérité : ce n’est pas sa mère qu’il enterre mais les dernières illusions de sa jeunesse. La plus grande douleur est muette. Lorsqu’il y a impossibilité de formuler les choses, les plaies s’enveniment, suppurent, suintent et colorent les murs. Où que l’on aille, notre douleur nous fait des sourires grinçants. Impossible d’y échapper. La solution de facilité : l’absence à l’autre, à celui qui nous parle, nous désire et nous aime, mais surtout l’absence à soi-même, à ses propres rêves et à ses propres désirs. Prendre des vacances pour un temps indéterminé. Se mettre en veille. Ne surtout pas se réveiller, car cela voudrait dire s’exposer à la douleur. Rester tapi sous les cendres. Une prière pour que l’hibernation ne s’arrête jamais.